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QVCT : Quand écouter (vraiment !) ses salariés fait toute la différence

  • Photo du rédacteur: Aurélie GRANDADAM
    Aurélie GRANDADAM
  • 7 oct.
  • 4 min de lecture

Une DRH au bord du burnout

Il y a quelques mois, j'ai reçu l'appel d'une responsable RH complètement débordée. Son entreprise, une grande surface employant 150 personnes, vivait une crise silencieuse : des arrêts maladie à répétition, un turnover qui s'accélérait, et une direction qui subissait, mais ne comprenait pas. "On recrute, on forme, et trois mois plus tard les gens partent. Ceux qui restent tombent malades. Je ne sais plus quoi faire."

Cette situation révèle un problème que beaucoup d'entreprises sous-estiment : l'absence de diagnostic réel sur la qualité de vie et des conditions de travail.


La QVCT : un enjeu stratégique trop souvent négligé

La Qualité de Vie et des Conditions de Travail n'est pas un effet de mode. L'absentéisme coûte entre 3 500 et 4 500 euros par an et par salarié, selon l'ANACT. Le turnover représente 6 à 9 mois de salaire par départ. Pour une structure de 150 personnes avec 30% de turnover, cela se chiffre en centaines de milliers d'euros.

Mais au-delà des chiffres, il y a surtout des hommes et des femmes qui souffrent, une ambiance qui se dégrade, et une image employeur qui se détériore.


Mon expertise : IPRP et spécialiste des relations

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humaines au travail

Je suis Aurélie Grandadam, et j'accompagne les entreprises dans leurs démarches de prévention et d'amélioration des conditions de travail.

Je suis IPRP (Intervenante en Prévention des Risques Professionnels) agréée auprès de la DREETS du Grand Est.Ce statut officiel signifie que mes compétences ont été validées par l'État pour conseiller les employeurs et les salariés en matière de santé, sécurité et conditions de travail. En savoir plus sur le statut d'IPRP.

J'ai également un Diplôme Universitaire en psychologie de l'homme au travail, qui me donne les outils pour comprendre les dynamiques humaines et organisationnelles : reconnaissance, sens du travail, relations interpersonnelles, charge mentale. Cette double expertise est essentielle : on ne peut pas traiter les questions de QVCT sans allier approche réglementaire et compréhension des dimensions psychosociales.


Ma méthodologie : diagnostiquer avant d'agir

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Ma conviction : on ne peut pas améliorer ce qu'on ne mesure pas.

Je propose dans ma démarche un diagnostic via la mise en place d'une enquête anonyme utilisant un outil numérique en "marque blanche". Cet outil permet de donner la parole à tous, de garantir l'anonymat, et d'identifier les causes profondes plutôt que de traiter seulement les symptômes. Les enquêtes, entièrement personnalisable, répondent aux standards des pré-requis de l'ANACT et libèrent ainsi la parole des salariés.


Le cas de la grande surface : ce que le diagnostic a révélé

Après le déploiement du sondage, plus de 80% des collaborateurs ont répondu. Les résultats ont été un électrochoc :

  • Management sous pression : des cadres eux-mêmes en souffrance, reproduisant la pression qu'ils subissaient

  • Charge de travail insoutenable : effectifs insuffisants, plannings au plus juste, cercle vicieux de la surcharge

  • Absence totale de reconnaissance : aucun retour positif, sentiment d'invisibilité

  • Comportements inappropriés : la pression poussait certains à adopter des attitudes s'apparentant à du harcèlement, souvent sans en avoir conscience


Le simple fait de demander l'avis aux salariés a été extrêmement bien perçu. "C'est la première fois qu'on nous demande notre avis", m'ont dit plusieurs collaborateurs. La reconnaissance commence par l'écoute.


Les premières actions : former et réorganiser

Face à ces constats, nous avons agi en priorité sur trois axes :


Une formation de l'encadrement à la prévention du harcèlement moral et sexuel que je propose systématiquement. Dans un contexte de forte pression, certaines personnes adoptent des comportements inappropriés sans en mesurer l'impact. Cette formation permet de poser un cadre clair, d'identifier les facteurs de risque, et de donner des outils pour manager avec exigence ET respect.


Une réorganisation progressive : plannings avec marges de manœuvre, rituels de reconnaissance, espaces d'échange entre collaborateurs et direction, ateliers...

L'accompagnement est encore en cours, mais le climat s'améliore déjà.


Un accompagnement managérial : au lieu d'une formation standardisée, j'adapte mon intervention aux besoins réels des managers pour débloquer précisément leurs difficultés collaboratives.


"La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent" Albert Einstein.


Ne pas attendre le point de rupture

Les entreprises attendent souvent d'être au bord de la crise pour agir. Pourtant, les signaux faibles sont toujours présents avant : petites tensions, démotivation, premiers départs...


La QVCT n'est pas une dépense, c'est un investissement dans vos collaborateurs, votre performance, et la pérennité de votre entreprise.

Si vous observez un turnover qui augmente, des arrêts maladie fréquents, des tensions ou un climat dégradé : il est temps d'agir. Et cela commence par un diagnostic.


A votre écoute !

Chaque entreprise est unique. Je propose toujours un premier échange pour comprendre votre contexte et vos enjeux spécifiques.

Basée à Haguenau, j'interviens dans toute l'Alsace du Nord et le Grand Est .

Je vous accompagne dans une démarche structurée et pragmatique, adaptée à votre réalité.

N'attendez pas que la situation se dégrade. Vos collaborateurs sont votre premier atout.

 

 

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