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Le dilemme de la prise de contact : Pourquoi demander de l'aide reste-t-il si difficile ?

  • Photo du rédacteur: Aurélie GRANDADAM
    Aurélie GRANDADAM
  • 12 juin
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 juin

Combien de temps avez-vous hésité avant de décrocher votre téléphone pour prendre ce premier rendez-vous ? Combien de fois avez-vous remis à plus tard cette démarche pourtant nécessaire ?

Que ce soit en coaching, en thérapie, ou pour un bilan de compétences, l'étape qui prend le plus de temps est bien celle où l'on se décide à franchir le pas. Cette hésitation n'est pas un hasard, elle révèle des mécanismes profonds qui nous gouvernent encore aujourd'hui.


La peur ancestrale de la vulnérabilité

Demander de l'aide, c'est exposer au monde « sa vulnérabilité », « son besoin d'aide ». Cette réticence nous vient probablement de cette mort sociale que ressentaient nos ancêtres : dans les sociétés tribales, montrer sa faiblesse pouvait signifier l'exclusion du groupe, synonyme de survie compromise.


Aujourd'hui, bien que nos enjeux de survie aient évolué, ces réflexes ancestraux persistent. Demander un accompagnement n'est pas encore inscrit dans nos us et coutumes, contrairement à consulter un médecin pour un problème physique. (Quoi que parfois aussi !). Alors comment surmonter sa peur? D'où vient le problème ?


Un problème sociétal à la française ?

On peut reprocher beaucoup de choses aux Américains, mais chez eux, bénéficier d'un accompagnement psychologique, consulter, se faire aider, se faire coacher est quelque chose de complètement accepté. Si l'on se rapproche géographiquement, dans les pays francophones voisins comme la Belgique et la Suisse, les métiers de l'accompagnement ont le vent en poupe.


Mais alors, qu'est-ce qui coince en France ?


On ne peut pas nier l'influence sociale et culturelle face à ce sujet. La France cultive depuis des siècles un idéal de l'individu fort, autonome, capable de se débrouiller seul. Cette culture du "système D" et de la débrouillardise, si elle a ses qualités, devient parfois un frein quand il s'agit de reconnaître ses limites. Vive la sortie de la zone de confort...


Le poids de l'éducation et de l'héritage générationnel

Pour peu que vous soyez de la génération des années 80-90, vos parents sont probablement des enfants nés après la guerre, entre 1945 et 1960. Ces années-là auront marqué les populations qui ont dû faire preuve d'une résilience extraordinaire pour se reconstruire.

Cette génération a transmis, souvent inconsciemment, des valeurs de courage, de stoïcisme et d'autonomie absolue. "On ne se plaint pas", "on serre les dents", "on s'en sort tout seul" sont autant de messages intériorisés qui, bien qu'ayant pu être salvateurs à une époque, peuvent aujourd'hui nous empêcher de saisir des opportunités d'évolution.


Les fausses croyances qui nous paralysent


"Demander de l'aide, c'est avouer son échec" Faux. C'est faire preuve d'intelligence et de maturité que de reconnaître quand on a besoin d'un regard extérieur.

"Je devrais y arriver seul(e)" Pourquoi ? Aucun champion olympique ne s'entraîne sans coach. Aucun dirigeant performant ne prend de décisions importantes sans conseil.

"Les autres vont penser que je suis faible" En réalité, la plupart des gens admirent ceux qui ont le courage de travailler sur eux-mêmes et de chercher à s'améliorer. Et c'est quoi la faiblesse pour vous ?

"C'est trop cher / je n'ai pas le temps" Combien vous coûte le fait de rester bloqué(e) dans une situation qui ne vous convient pas ? Combien de temps perdez-vous à tourner en rond ? Et surtout, quelle valeur donnez vous à votre mieux-être ?


Mon propre chemin : quand j'ai dû apprendre à demander de l'aide


Je le sais pour l'avoir vécu moi-même. Et même encore aujourd'hui, en écrivant ces lignes, j'ai presque le sentiment de faire un aveu... Comme quoi, nos réactions ont la vie dure.


J'ai connu une situation de harcèlement sexuel au sein d'un travail que j'adorais. À l'époque, le phénomène #MeToo n'existait pas. J'ai négocié une rupture et je suis partie. Ce fut un effondrement intérieur, un tsunami, une implosion. Mon avenir professionnel n'avait plus de sens, et je me sentais démunie.


J'ai commencé à me rapprocher d’outils qu'aujourd'hui on nommerait "de développement personnel". Je me souviendrai toujours de cette formation que j'ai faite en Hypnose Ericksonienne. J'ai compris à ce moment-là que l'on pouvait changer le regard que l'on portait sur soi ou sur le reste du monde : la carte n'est pas le territoire, et ma réalité est modelée au travers de mes pensées ( voir l'article sur la P.N.L.)

Avec un bon accompagnement, de bon outils et LA bonne personne (thérapeute, coach... ) nous pouvons réellement se re-créer un réel qui nous correspond mieux et la vie qui va avec. D'autres chemins se dessinent alors. L'impossible commence à devenir possible. C'est à ce moment là que j'ai compris que les gens qui vont justement bien sont ceux qui franchissent le pas de se faire aider, de se faire accompagner.


Mon seul regret ? Ne pas l'avoir fait plus tôt. Imaginer tout le temps que j'aurais pu gagner, toute cette énergie que j'aurais pu économiser si j'avais eu le courage de demander de l'aide dès les premiers signes de mal-être.


L'accompagnement : un investissement, pas une dépense

Contrairement aux idées reçues, faire appel à un professionnel de l'accompagnement n'est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de courage et d'intelligence. C'est choisir de :


  • Gagner du temps : éviter de reproduire les mêmes erreurs pendant des mois ou des années

  • Bénéficier d'un regard neutre : sortir de ses schémas de pensée habituels

  • Acquérir des outils concrets : repartir avec des méthodes applicables immédiatement

  • Créer un espace de parole sécurisé : pouvoir exprimer ses doutes sans jugement


Et si c'était le moment ?


Si vous lisez ces lignes, c'est peut-être que vous ressentez ce besoin d'accompagnement, cette envie de faire bouger les choses. Cette petite voix qui vous dit qu'il est temps d'agir.


L'hésitation est normale, elle fait partie du processus. Mais rappelez-vous le plus grand risque n'est pas de demander de l'aide, c'est de rester dans une situation qui ne vous correspond plus.


Le premier pas est souvent le plus difficile, mais c'est aussi celui qui ouvre toutes les possibilités.


Vous vous reconnaissez dans ces lignes ? Vous ressentez cette envie de changement mais ne savez pas par où commencer ? Parlons-en. Un simple échange de 20 minutes peut parfois suffire à éclaircir une situation et vous donner les clés pour avancer. Je suis Aurélie Grandadam, Coach professionnelle, consultante et formatrice. Ma mission de vie est d'être là, au croisement de votre chemin, pour vous accompagner.


Que ce soit par mail, téléphone, WA, osez prendre contact. Parce que parfois, il suffit d'une conversation pour que tout devienne plus clair.


Pour vous aider à commencer cette réflexion, j'ai préparé un guide avec 30 questions p

uissantes d'introspection. Téléchargez-le gratuitement et commencez dès aujourd'hui votre travail personnel.


 
 
 

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